Le lactose est le sucre du lait, la lactase est l’enzyme qui le digère.

Ce sucre est souvent mal digéré par de nombreuses personnes car, une fois la période de l’allaitement terminée, l’activité de la lactase chute naturellement. Passé cette période, elle n’est plus vraiment nécessaire à l’homme qui n’est plus censé consommer de produits laitiers. En effet, nous sommes les seuls êtres vivants à continuer à boire tout au long de notre vie le lait de la mère du veau, un aliment conçu pour la brève période de croissance intensive qui suit la naissance de ces animaux ! Aucun autre mammifère ne boit de lait après son sevrage !

En outre, l’introduction des laitages dans l’alimentation est assez récente dans l’histoire de l’humanité. Dans l’espèce humaine, la lactase est génétiquement programmée pour rester active pendant la période de l’allaitement puis pour s’éteindre au moment du sevrage. Or, l’homme adulte depuis le Paléolithique est incapable de digérer ce sucre. Seules quelques populations du Nord de l’Europe et du Caucase gardent cette enzyme active suite à une mutation sans doute sélectionnée car conférant un avantage pour survivre dans des zones géographiques difficiles.

En conclusion, l’enzyme lactase est de moins en moins produite au cours de notre vie ; ainsi on a de plus en plus de mal à digérer ce sucre et donc le lait, ce qui explique les intolérances au lactose.

A noter que les yaourts et fromages en contiennent beaucoup moins car la fermentation utilise le lactose pour produire l’acide lactique qui fait cailler le lait.