L’alimentation « paléo » consiste à adopter le régime alimentaire des hommes du Paléolithique (avec quelques adaptations du fait de notre environnement moderne) c’est-à-dire celui des chasseurs-cueilleurs qui ont vécu pendant des millions d’années avant l’invention de l’agriculture, il y a près de 12 000 ans. Notre information génétique a évolué pendant des millions d’années dans un environnement où l’alimentation de type « paléo » avait une importance capitale. Notre corps est donc programmé pour une alimentation de type chasseurs-cueilleurs et il est peu probable que de nouvelles mutations soient intervenues dans ces derniers 12 000 ans. Par conséquent, l’alimentation « paléo » semblerait la plus adaptée pour maintenir notre corps en bonne santé et optimiser nos performances sportives et mentales.

Des études scientifiques sur ces populations passées et sur les quelques rares tribus encore vivantes de chasseurs-cueilleurs,  nous permettent de savoir ce que l’homme « paléo » mangeait.
Ainsi, dans le régime « paléo » certains aliments courants issus de l’agriculture sont exclus : les produits laitiers, la plupart des céréales, le sucre…


Quelques fausses idées sur le régime paléolithique ?

– idée n°1 : Il existe une seule alimentation paléo.

Sur l’île de Kitava, l’alimentation est très riche en glucides et pauvre en protéines, loin d’un régime carnivore ! C’est totalement différent chez les Inuits qui mangent essentiellement des produits issus de la pêche ou de la chasse. L’alimentation varie donc selon la zone géographique et le climat.

– idée n°2 : l’Homme ne mangeait que des aliments crus.

 Des études récentes faites montrent que l’Homme a domestiqué le feu il y a plus de 2 millions d’années. La cuisson de la viande a permis d’augmenter la biodisponibilité des protéines c’est-à-dire qu’une viande cuite apporte plus de calories qu’une viande crue et permet aussi de détruire aussi certaines bactéries pathogènes.

– idée n°3 : les chasseurs-cueilleurs mouraient très jeunes dans de très mauvaises conditions.

En fait, ils vivaient longtemps et en meilleure santé que l’Homme moderne. En effet, l’espérance de vie tient compte des décès à la naissance qui étaient très nombreux au Paléolithique. Ainsi ce paramètre faisait baisser considérablement la moyenne de l’espérance de vie ; seule la moitié des enfants parvenaient à l’adolescence et les femmes devaient avoir en moyenne quatre enfants pour que la descendance soit maintenue. L’adolescence terminée, les individus passaient allègrement les 50 ans et ceci sans antibiotiques pour soigner blessures et maladies infectieuses, sans chirurgie pour réparer fractures et autres traumatismes, sans chauffage… La majorité des individus mourait de maladies infectieuses ou de divers accidents et moins de 10 % d’une maladie dégénérative !
Chez les quelques tribus actuelles de chasseurs-cueilleurs qui restent dans le monde, il n’y a pas de maladies dégénératives, de diabètes, de cancers, d’ostéoporose, de surpoids, d’hypertension et pas d’acné !!!