La pomme de terre pose problème car elle contient une saponine, la solanine qui est malheureusement peu dégradée lors de la cuisson. Ces molécules sont des sortes de détergents naturels qui agressent les cellules vivantes. Ainsi, elles aggraveraient les maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn et rectocolite hémorragique) et elles augmenteraient la perméabilité intestinale. Ces saponines se retrouvent surtout dans la peau de la pomme de terre. Le vieillissement et la lumière augmentent la teneur en saponine ; c’est pour cette raison qu’il est fortement déconseillé de consommer des pommes de terre vertes.
La législation a fixé une limite pour la teneur en saponine des pommes de terre à chaire fraîche
(200 mg par kilo) et certaines variétés de pommes de terre qui en contenaient beaucoup plus ont même été interdites (variété Magnum bonum).

De plus, la pomme de terre a un indice glycémique très élevé de 95, proche de celui du glucose qui est la valeur de référence pour mesurer la glycémie d’un aliment et qui par convention est notée 100, valeur maximum. La pomme de terre est donc aussi déconseillée si vous souhaitez faire attention à votre ligne et éviter « coup de barre » et fringale quelques heures après votre repas.

Privilégiez donc les patates douces, les topinambours, les navets, les carottes et les panais.