Les œstrogènes sont des hormones femelles. Bien qu’elles soient présentes dans les deux sexes, on en trouve une quantité significative plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires à la puberté et sont également impliquées dans le contrôle du cycle sexuel de la femme.

Le lait contient une forte concentration d’œstrogènes ainsi que des facteurs de croissance dont l’IGF1, substances normalement destinées à la croissance du veau ! Le taux de ces substances dépend de la période de traite des vaches ; leur concentration est maximale lors de la gestation. En général, les industriels utilisent le lait des vaches gestantes pour augmenter leur productivité.
Ces hormones passent dans le sang et sont hautement disponibles pour nos tissus sensibles aux œstrogènes humains. Or, les cancers hormono-dépendants (sein, ovaire, utérus, prostate, testicules …) croissent d’autant plus vite que notre concentration en œstrogènes est élevée.
En conclusion le fait d’intégrer des laitages augmenterait les risques de cancers hormono-dépendants.

A savoir que la qualité du lait a changé ; selon les scientifiques, notre lait de vache actuel contient un taux bien plus élevé d’hormone de croissance (IGF1) et d’œstrogènes que dans le lait du milieu du XXème siècle. (Des chercheurs d’ Harvard aux États-Unis ont analysé des échantillons de lait datant des années passées gardés par le ministère de la Santé ; le lait actuel contient jusqu’à 10 fois plus d’IGF1 qu’auparavant !)