L’insuline = hormone peptidique sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Elle permet de faire pénétrer le glucose sanguin et d’autres substrats énergétiques (acides gras…) dans les cellules afin que ces dernières puissent fournir de l’énergie à notre corps.
L’insuline bovine est l’équivalent de notre hormone chez les bovins.

Lors de la digestion, les protéines, les lipides et les glucides contenus dans les aliments doivent être réduits en petites molécules afin de traverser la barrière intestinale vers le sang. Les cellules de la paroi intestinale contrôlent le passage des molécules selon leur taille ; seules les plus petites, appelées nutriments, devraient passer.
Lorsque cette paroi est agressée, année après année par la caséine, le gluten, les pesticides, les anti-inflammatoires, les antibiotiques… sa perméabilité augmente. Elle laisse alors passer des molécules plus grosses comme certains peptides qui, normalement, ne devraient pas la franchir et donc se retrouver dans le sang. On parle « d’intestin perméable » (le leaky gut des anglo-saxons).
L’intestin devenu perméable laisse passer l’insuline bovine contenue dans le lait de vache. Dans le sang, cette insuline bovine va être considéré comme un corps étranger (antigène) et va donc déclencher une réaction du système immunitaire.
Les anticorps de certaines personnes confondent l’insuline humaine avec l’insuline bovine ; on parle de réactions immunitaires croisées. Ainsi les anticorps détruisent les cellules productrices d’insuline du pancréas ce qui provoque l’apparition du diabète de type 1.

Ainsi l’incidence du diabète de type 1 est proportionnelle à la quantité de lait consommé selon les pays.

 

Diabète 1 & niveau de vie Graphique

L’incidence = évaluation statistique du risque pour une personne ou catégorie de personnes de développer une maladie.

Diabète de type 1 = maladie auto-immune provoquant la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline ; le malade doit recevoir régulièrement des injections d’insuline.


L
étude TRIGR qui a suivi pendant 10 ans plus de 2000 enfants à risque élevé de développer un diabète de type 1, est dirigée par l’université d’Helsinki en Finlande. Elle mobilise 76 centres hospitaliers qui suivent les enfants à risque pendant les 6 à 8 premiers mois de leur vie. conclu que l’absence de consommation de lait de vache peut prévenir d’un diabète de type 1 !
En effet, l
e lait est très mal adapté aux personnes diabétiques car il fait partie de ces rares aliments qui, sous un indice glycémique (IG) bas, cache une réponse insulinique anormalement élevée ! Il faut savoir que plus un aliment sollicite la production d’insuline moins il est adapté aux personnes diabétiques. C‘est ce que montre une étude faite aux USA en 1986 où les chercheurs souhaitaient connaître l’effet de certains aliments courants sur le taux de sucre sanguin afin de savoir s’ils pouvaient être consommés par des personnes diabétiques sans risque pour leur santé.
Seuls les fromages échappent à la règle mais cependant, en étant riches en graisses saturées, ils favorisent la résistance à l’insuline (cette dernière se traduit par une insensibilisation des récepteurs cellulaires à l’insuline, cette hormone pancréatique ne peut plus venir se fixer sur les récepteurs, le glucose ne peut alors plus pénétrer dans les cellules pour les nourrir)